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Nagasaki et le Kyushu

Nagasaki et le Kyushu

Le 29/04/2013

Le trajet entre Yakushima et Nagasaki s'est passé absolument sans aucun soucis hormis une toute petite frayeur en arrivant. 4 heures du mat , je réveille en fanfare Mireille car devant moi se dresse un pont gigantesque entre deux îles, pont inexistant sur nos cartes.... Il vient d'être construit. Quelle hauteur peut-il bien faire ? Tentons-nous de passer quand même ? Les voiles sont rapidement baissées et, au moteur, notre approche se fait lentement....jusqu'à apercevoir une écriture romaine sur le tablier marquée : 25 mètres. Ouf ! Un grand détour vient d'être évité, notre hauteur de mât étant légèrement inférieure.

DEJIMA est la petite marina du centre ville et nous y resterons 5 semaines. Marchander un coût n'est pas bien accepté au Japon mais le maître du port nous apprend que depuis 4 jours, les prix sont multipliés par 2,5.... Avec le sourire, je lui explique que sa marina est la plus chère au monde pour des prestations bien moyennes, ne recevant par exemple pas la Wifi... et que ce devait être la raison essentielle qu'il n'y ait qu'un seul bateau sur les 20 places existantes. Au bout de quelques temps d'échanges laborieux dans un anglais qu'il ne maîtrise absolument pas, il nous donne un second tarif -(divisé par deux) qu'il trouve sur un nouveau tableau sorti de nulle part, tarif que j'accepte immédiatement. Ouf ! Son honneur est sauf : personne n'a perdu la face puisqu'il a trouvé un tarif écrit … La situation est magnifique dans ce centre ville même si depuis les quelques minutes où nous sommes arrivés, les appareils photos des passants ne cessent de crépiter. Il faut bien s'y faire : nous sommes des stars ! Visites des douanes et autres administrations habituelles, puis la ville est enfin à nous.

Les premières journées seront consacrées à la découverte de la ville et à l'achat d'un poêle au kérosène, nos levers étant plutôt frais découvrant des 6°C dans les cabines ! Cela faisait bien longtemps que les calédoniens que nous sommes avaient souffert du froid mais bon entraînement : n'oublions pas que nous filerons le mois prochain vers l'Alaska.... Avec Hiroshima, Nagasaki est restée bien évidemment célèbre pour la fameuse bombe atomique reçue sur la tête le 09 août 1945 à 11h02. Les visites d'un musée, sur site même où elle est tombée suivi de quelques monuments s'imposent et l'ensemble demeure réellement impressionnant et émouvant. Toujours fatalistes, les japonais viennent se recueillir en masse autour de l'épicentre, des colonnes entières de scolaires en uniformes priant ensemble sous la houlette de leurs enseignants. La bombe était sensée stopper les constructions d'armements Mitsubishi fleuron japonais...

Nagasaki, ce n'est pas que la bombe, c'est aussi le quartier de Dejima, là où nous sommes. En effet, durant 300 ans et ce jusqu'en 1860 seulement, le Japon s'était refermé sur lui même, interdisant toute entrée et sortie de qui que ce soit. Seuls les hollandais avaient l'autorisation de s'approcher du Japon et même d'y faire commerce mais à un seul endroit : le petite îlot artificiel de DEJIMA d'une superficie de peut-être 100X 300 m qui ne voyait en moyenne que 2 bateaux par an, mais quels bateaux ! Toute la découverte du monde extérieur était là : les hollandais y ont même débarqué un éléphant en dehors des épices et autres trésors de l'époque introuvables et inconnus au Japon.

Rapidement, nous fîmes connaissance des français de Nagasaki au nombre de 7. Ces rencontres sont passionnantes pour nous car leurs expériences du pays, notamment celle d'Odile mariée à un japonais depuis 37 ans nous apprend ou confirme tellement de choses sur cette population aussi attachante que surprenante. Jamais une agressivité, toujours des sourires et des expressions de respect qui font réellement plaisir.

Depuis deux mois, Ken un ami et voisin calédonien japonais nous a placé en relation avec un médecin de ses amis à Nagasaki. Ce dernier s'est montré particulièrement efficace pour obtenir des rendez vous à Mireille qui souffre toujours du dos. Le surlendemain de notre arrivée, nous avions une interprète qui nous attendait dès 8h30 heures devant l'hôpital pour une première rencontre avec un médecin spécialiste à 09h00, une série de radios à 09h45 suivie d'une seconde rencontre pour une sortie à 11h00. Coût total : 12,000 yens soit environ 100 euros. (excellente bonne surprise ! Nous qui nous attendions à « un coup de bambou »...). Le lendemain, ce fut le tour de l'IRM + RDV docteur pour 120 euros seulement et un devis pour une opération du dos de … 2.000.000 de yens, soit près de 18.000 euros.... non remboursables et là, pas pareil ! Rien de tel qu'un bon devis bien frappé pour aller de suite mieux...au moins un peu ! L'intervention attendra donc un peu.

Le Kyushu est l'une des provinces et îles du Japon qu'en voiture ma moitié et moi n'avons pu nous empêcher de visiter durant ces 4 derniers jours. Louer un « pot de yaourt » comme nous les surnommons ici n'a pas été chose facile. En effet, le Japon est l'un des rares pays qui n'accepte pas le permis international ; toutefois, pour les français et 5 autres nations « amies », il est possible de louer une voiture à la condition de faire traduire son permis français en japonais dans un JAF, organisme du style « touring club automobile », ce que j'ai pu faire. Ensuite, choix de la voiture à un coût raisonnable, petite voiture à qui, comme le disait coluche, il ne manque que les poignées pour faire poubelle. Mais à l'intérieur, un monde de technologie très surprenant : la voiture coupe le moteur automatiquement dans les embouteillages, une petite consommation inférieure à toute espérance, un espace intérieur très agréable mais un look extérieur qui colle parfaitement au goût japonais en matière de construction et d'urbanisme : nul ! Si les paysages sont magnifiques alternant entre les montagnes et les baies des couleurs résolument splendides, les constructions de bord de mer restent dénuées de semblant d'esthétisme où que ce soit ! Beppu est une station thermale qui surprend en arrivant tellement les fumerolles sont présentes. Très volcanique, cette région et à fortiori ville est parsemée de geysers et de onsens (bains chauds naturels). Chaque hôtel possède le sien et le nôtre n'échappe pas à la règle. Seule la mixité n'y est pas acceptée et, finalement, de se retrouver tout nus dans la même eau avec des gens du cru ne peut que faciliter les échanges. Malgré tout, s'il s'avère que cela se confirme toujours entre femmes qui sont aux petits soins des non initiées, les hommes, eux, restent imperturbables et muets. Depuis que nous fréquentons ces bains publiques ou privés, je crois bien, je suis même sûr, n'avoir jamais entendu le moindre son émanant d'une bouche masculine. Donc, de deux choses l'une : ou c'est une tradition pour un mâle de fermer son bec devant un étranger quand on se baigne ou le japonais est complexé... Je pense que je vais préférer cette seconde raison... Beppu donc a placé en avant touristique ses sources d'eau chaudes, notamment en proposant un circuit de 8 sites sur une distance d'une dizaine de kilomètres. Nous avons ainsi pu admirer des mini lacs translucides, rouges, de boue colorées ..etc, le tout toujours supérieur ou égal à 100 °C. Seul bémol à nos yeux européens, la nécessité nippone de vouloir trop bien faire en mêlant à leurs sites des animaux exotiques. Nous découvrirons ainsi une trentaine de crocodiles parqués dans une eau tiède sous des panneaux vantant le bienfait de l'eau chaude pour ces bestioles (tu parles!) ; plus loin, un hippopotame dans une petite pièce d'eau qui s'ennuie à mourir et qui attend toute la journée qu'un touriste veuille bien lui offrir trois morceaux de carottes ; pire, un éléphant parqué dans quelques mètres carrés qui se meurt lentement....et des singes, des flamant roses....etc, tout çà exposé avec fierté dans des conditions plus que contestables.

Aso dans la région de Kumamoto est une ville de volcans qui possède la plus grande caldeira (fond de cratère) de la planète : 80 000 personnes y vivent sur une surface de 432 km2, soit environ 18 X24 kms. Le sol volcanique est extrêmement fertile et cerné de 5 cratères actifs dont le fameux Naka-dake que l'on peut survoler en téléphérique, chose également unique au monde. Malheureusement pour nous, une demi-tempête nous empêche d'y accéder et nous ne pourrons qu'admirer les photographies exposées ci et là. De la fumée s'y échappe en permanence accompagnant lave et cailloux projetés suffisamment fort pour avoir tué deux touristes il y a quelques années. Toutefois, cela demeure moins impressionnant que ceux du Vanuatu que beaucoup de calédoniens connaissent, notamment celui de l'île de Tana. Nous passerons une nuit dans un superbe Ryokan (chez l'habitant) où il nous faut dormir à terre sur des tatamis traditionnels (nattes tendues sur un cadre de bois). L'exotisme est poussé à son sommet en pénétrant dans l'un des 4 petits bains chauds pour deux. Les décors en pierre apparentes sont splendides et l'eau aux environs des 39°C reste supportable pour y tremper un peu. Cela nous change des 43 ° affichés dans la plupart des bains publiques.

C'est à Daizatsu que nous aurons la chance de visiter un site comprenant plusieurs temples juste la journée où se déroule sur site un concours de danse plutôt contemporaine. Nous nous régalerons plus de cette jeunesse qui s'éclate devant public dans les rues que de la visite des lieux sacrés eux mêmes.

Depuis notre carénage aux Philippines, nous n'avons plus de moteur hors bord, moteur volé au sein même de la marina. Il nous avait été impossible d'en trouver un autre dans le pays, pas plus qu'à Taïwan contre toutes attentes. Fort heureusement, le Japon ne manquant pas de marques réputées telle ma préférée Yamaha, nous pensions que le choix en occasion y serait légion, voire peu onéreux à l'achat en neuf. Très grosse déception ! Il nous a été impossible d'en trouver un seul d'occasion sur les 5 îles du sud dont quand même Okinawa qui est extrêmement grande ; quant aux neufs, il fallait les commander et le délai d'attente était trop long. Nagasaki, de façon incroyable, n'échappe pas à la règle ! Depuis trois semaines que nous sommes arrivés, toutes les personnes dont nous avons fait connaissance sont parties en chasse et c'est seulement hier que la bonne nouvelle est enfin tombée. Il y aurait un moteur yamaha 15cv 2 temps d'occasion à un prix défiant toute concurrence à moins de 30 minutes du centre ville chez un mécanicien. C'est un ponte de Mitsubichi qui s'était fait un point d'honneur de nous en trouver un qui s'est empressé de se charger de m'y accompagner. Au début très gêné, j'ai été impressionné par, tout d'abord le garage de ses bureaux : Devant la porte du gigantesque garage haut de plusieurs niveaux, il faut taper un code. Ensuite et avant que la porte ne s'ouvre, toutes les voitures défilent à grande vitesse sur des plateaux tournants. Les véhicules sont ainsi empilés jusqu'à 5-6 hauteurs et le code permet de désigner sa superbe voiture qui s'immobilise au sol. La porte s'ouvre, mon chauffeur monte dans son véhicule et recule à l'extérieur sur un plateau circulaire qui tourne immédiatement sur place à 180 ° face à la route. La superbe voiture hybride démarre sans bruit, la boite de vitesses automatique étant constituée d'un simple petit « joy stick ». Le prix annoncé de 90,000 yens s'est trouvé comme par enchantement réduit à 80,000 Yens et 10 minutes après notre retour au bateau, j'ai pu être livré d'un magnifique moteur entièrement refait à neuf gréé d'une nourrice pleine d'essence. Je connais peu d'endroits au monde où un vendeur-mécanicien professionnel ferait le plein de la nourrice après l'avoir vendue... Démarrage au quart de tour, excellente affaire !

Déjà 8 jours que nous n'avons plus de gaz sur le bateau. La panne prévisible est arrivée la veille de notre départ en voiture et les enfants se sont retrouvés avec ce problème de nouvelle bouteille et détendeur à acheter. Ce qui, somme toute, apparaît aussi facile à faire qu'à dire comme dans tout autre pays du monde s'est avéré aussi stressant que comique ici : une bouteille doit être commandée à l'office du gaz situé à Fukuoka, capitale du Kyushu. Un seul passage par semaine ! Mais avant, il a fallu recevoir la visite de l'ingénieur du gaz, un type qui vient s'assurer de la taille qui vous intéresse et constate si l'installation paraît conforme. Puis il y a devis, puis commande, puis enfin livraison ce matin par un technicien qui installera lui-même la bouteille, le détendeur et changera le tuyau. Si l'on excepte le fait qu'il lui manquait le bon tournevis que j'ai dû lui prêter, le service était impeccable mais durant 8 jours, il nous a fallu en changer des mini bouteilles du style butagaz de camping... Si les 3/5 de l'économie du Japon est une économie de services, bien trop souvent, il croule sous des procédures absolument ridicules et tout bonnement incroyables pour un européen.

Dejima c'est aussi durant quatre jours le festival des gros bateaux et 4 voiliers japonais et un coréen, répliques de vieux gréements dont le plus vieux date de 1982, sont arrivés. Etant donné que nous sommes les premiers jours de la « golden week », la semaine un peu relaxe de l'année japonaise, il y a foule sur les quais et, encore plus qu'à tout autre moment, nous sommes photographiés, salués et devons répondre aux innombrables saluts que nos regards n'ont pu éviter. Nous allons nous échapper deux jours et deux nuits dans un petit port à une dizaine de nautiques à l'ouest, face à une île qui ressemble à Alacatraz. Sur ce petit caillou, 20,000 personnes vivaient en famille au-dessus d'une mine de charbon autrefois généreuse. Dorénavant inhabitée, les immeubles restent donnant l'apparence d'une île fantôme. Nomo est un petit port de pêcheurs absolument charmant, et les habitants nous ignorent parfaitement ce qui repose. Afin de ne gêner aucun bateau, nous nous mettons à couple d'un vieux chalutier abandonné et nous voilà dans cet endroit perdu en fond de port, parfaitement isolés....que l'on croyait ! Dimanche soir, 20 heures, une lampe éclaire notre bateau et nous devons interrompre notre bon film pour recevoir la visite de deux agents de l'immigration pour une nouvelle vérification de papiers. Ces fonctionnaires viennent de se taper une trentaine de kilomètres de petites routes pour vérifier que nos papiers sont bien évidemment en règle déjà contrôlés par leurs collègues du même bureau qu'eux à Nagasaki. Et c'est reparti à coups de courbettes en marche arrière pour nous dire au revoir, tout çà sur l'épave voisine en pleine nuit sur des planchers défoncés et des bouts de ferraille partout... Grotesque ! Nous avons en permanence l'impression que chacun cherche à donner un sens à son travail et à justifier son existence par des excès de zèle qu'il faut subir pour y croire !

Ces deux petits jours hors Nagasaki ont été également pour nous l'occasion de faire découvrir le catamaran à notre nouveau membre de l'équipage, Jérémy le fiancé de Ambre arrivé il y a une semaine de métropole. Ces gros bras masculins seront pour moi une aide certaine et notre nouveau marin semble beaucoup s'intéresser aussi bien aux manœuvres qu'au pilotage. Tant mieux. D'ici une petite semaine, vers le 6 mai, nous quitterons définitivement Nagasaki, pour IKI , OKI et Sado trois îles sur la côte ouest du Japon ; puis ce seront deux dernières escales sous Hokkaido, la grande île du nord, soit Hakkodate et Kushiro dernière ville avant notre envol vers l'Alaska prévu la première semaine de juin. Nous avons retrouvé il y a quelques jours le voilier « Accanito », des amis rencontrés aux Philippines qui se sont hâtés pour nous revoir avant de se séparer à nouveau avant hier. Nous espérons revoir bientôt Patago qui se trouve un peu plus au sud que nous pour le moment et qui devrait partir vers l'Alaska à peu près la même semaine que nous. Peut être serons-nous compagnons de traversée, mais çà ce sera pour un peu plus tard....

 

 

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ïle en arrivant à Nagasaki; vieille mine de charbon désaffectée qui fait étrangement penser à Alcatraz; 20 000 personnes y vivaient en famille; 3 écoles, des lieux de cultes...etc.

 
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25 mètres inscrits sous le tablier! Ouf! Ca passe...

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Au Port de Dejima en plein centre de Nagasaki

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Dejima vue du bateau le soir

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Chantier naval de Mitsubishi: la plus vaste installation privée de ce genre au monde et la raison du choix américain pour  cette ville qui devait recevoir l'une des deux bombes nucléaires avec Hiroshima.

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Réplique d'un bateau à roues qui fonctionne uniquement pour les touristes.

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Statue de la paix (Heïwa-kinen-zo) commémorant les milliers de morts dus à la bombe: 75000 lors de l'impact et autant dans les mois qui suivirent du fait des radiations...

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Lieu de l'épicentre: la bombe est tombée exactement là.

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Des dizaines de scolaires se recueillent au centre du parc de la paix.

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Au musée: réplique de la bombe nucléaire américaine
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Copie d'une photo montrant un rescapé brûlé gravement

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Autre photo marquante.

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Plus gaie, vue du Onsen de Loujima

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Très classe! Bain de soleil tout nu devant la mer dans une eau à 43°

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L'une des sources d'eau chaude de Beppu; l'eau y dépasse toujours les 100°C !

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Autre source mais couleur sang celle-ci.

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Ce geyser apparait environ toutes les 20 minutes.

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L'occasion de voir l'intérieur de la gueule d'un hippopotame, deux morceaux de carottes calés au fond de la gorge...

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Dans les plus grands de ces fameux nénuphars nippons, on y place parfois des enfants le temps d'une photo...

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Autre source chaude mais de boue cette fois.

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Vue du haut de l'un des 5 volcans de Aso (copie d'une photo car le temps était à la tempête pour nous...

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Autre vue, autre copie...

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Dernière copie

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Daizaifu: on se lave les mains avant de pénétrer dans le temple.

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Vieux temple d'origine chinoise

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Un pélerin surprennant: il n'est pas rare de voir des japonais pousser des landaus pour chien et les habiller comme des enfants. Ici, le toutou  a même un jean!

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En plein office.

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Les japonais possédant tous un parapluie, endroit de stokage et d'antivols; il semblerait que le parapluie soit le seul élément qui se dérobe au Japon...

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Concours de danse dans les rues: un excellent niveau et une joie de s'exprimer qui se lit autant sur les visages des acteurs que des spectateurs.

Commentaires

  • TREM

    1 TREM Le 09/05/2013

    Du Japon comme on l'aime, et toujours une petite dose de modestie dans les bains publics!
    Après un retour de vacances, je suis maintenant à jour de ton blog!
    Continuez les amis, c'est bien meilleur que ce qu'on nous passe à la télé!

    Trem
  • Aline

    2 Aline Le 02/05/2013

    Et ben! ça faisait longtemps qu'on n'avait plus de nouvelles! Là on en a pour notre temps...... Toujours aussi prétentieux sur la longueur du mât......Et toujours très intéressant sur les commentaires..... Bonne continuation à vous et Bravo à Jérémy pour son apprentissage.... Bises à toute l'équipe

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