- Accueil
- Aux Philipines - Cebu
Aux Philipines - Cebu
le 08/01/2013
A force de lancer mon sempiternel: "on est pas des PD..." dès qu'une situation où un peu de cran nécessaire s'impose, il a quand même fallu que j'essaie de rentrer aux Philippines par la petite porte... Oui, je sais, la page débute par "une vanne à 2 balles" mais il demeure important d'excuser le marin. En effet, à naviguer trop vite depuis Palau, nous avons abordé la côte sud-est des Philippines en pleine nuit et comble de moi, j'ai absolument voulu emprunter un chenal relativement étroit en faisant confiance à mon informatique. Bien mal m'en a pris: nous nous sommes retrouvés à 01 heure du matin posés sur le fond en limite d'une zone à la réputation ...douteuse: Les iles de Mindanao, Jolo,...etc. Le fief des rebelles musulmans qui ont très souvent animés les infos internationales. Bon! Mais pas de panique: le bateau n'a rien, l'embarcation légère qui nous a tourné autour depuis l'entrée du chenal est partie, mes équipiers dorment maintenant et je veille paisiblement prêt à répondre de la façon la plus virile qui soit à "tout essai d'intrusion dans l'intégrité du navire"...
5h30 locales, 3 fuseaux franchis depuis la Nouvelle Calédonie et plus d'un tiers des 10.000 milles effectués en 6 semaines dont les escales, le jour se lève: branlebas de l'équipage et avec 1 paire d'yeux (même collée) rivée sur chaque coque avant, nous nous sortons sans aucun mal de ces patates pour quitter au plus vite les villages encore endormis qui bordent ce détroit. Mieux vaut ne pas trop chercher le contact avec la population, d'autant plus que nous avons découvert au lever du jour que nous nous trouvions à seulement 10 mètres d'un parc de fortune à poissons constitué d'une multitude de roseaux et bambous plantés debout en cercle; les pêcheurs y viennent ensuite chaque matin planter leurs sagaïe dans le corps des joyeux égarés venus chercher refuge pour la nuit... Quelle leçon en tirer? Ce que je m'évertue de faire pourtant depuis notre départ: ne jamais emprunter une passe inconnue et non balisée par feux de nuit. Cela m'avait pourtant servi à Palau où encore, à Hermit Island où j'ai assisté de jour, héberlué sur mes écrans d'ordinateurs, à la promenade de mon catamaran sur le haut d'un cratère de volcan où encore au beau milieu d'un village papou...alors que sur un autre, je me glissais au mètre près entre des récifs non balisés. J'ai toujours fait une relative confiance aux logiciels de navigation CPN 93 et à Navionics de mon raymarine C80 tous les deux en parfaite harmonie mais dans les deux cas que j'énonce, ils étaient également d'accord pour me promener à 300 mètres à tribord avant... Seul, mon IPAD pourtant également avec Navionics mais mis à jour juste avant notre départ m'avait fidèlement soutenu et je commençais à lui faire une confiance quasi-aveugle... dédaignant les 2 autres. Là fut mon erreur car cette fois-ci, ce sont les deux autres qui avaient raison et l'Ipad qui nous a planté ...sans jeu de mots. Bah! tant pis, il faut bien que jeunesse passe et forme la bête...
Sortis de ce chenal avec 5 heures de (demi) repos forcé, nous avons foncé de jour entre les iles, cherchant toujours les chemins les plus courts et profitant notamment une fois d'un courant d'au moins 4 noeuds qui provoquait un mini mascaret en bout de course que je n'avais jamais pu imaginer d'une telle force. Les remous étaient tellement impressionnants que nous nous demandions si nous n'allions pas par moments suivre leurs influences malgré notre imposante surface ... Aucun vent de la journée mais une allure soutenue de 9-10 noeuds aux deux moteurs alors qu'habituellement, nous n'avançons qu'à 6 à 2000 tours... Merci à "Philippinos", le Dieu local des courants, parce que nous en avons encore contre "Papousse" et "Palausse" qui ne nous ont pas souvent soutenus... Le temps est pluvieux mais cette navigation intéresse tout le monde: les paysages sont magnifiques et nous serpentons sur une mer d'huile nous faisant croire à une très large rivière qui marque quand même parfois 2 000 mètres de fonds.... Cette route nous repose car ces 3 derniers jours, tout nous a poussé assez violemment: les vents au portant, les courants de travers et même les deux cents derniers dollards du douanier qui nous collait une dernière taxe pour quitter son pourtant adorable pays... Bref, ce soir, nous veillerons tous jusqu'à 23 heures afin d'assurer un nouveau passage difficile bien balisé avant l'arrivée à Cebu. Mais s'il est si bien balisé, pourquoi autant de paires d'yeux nécessaires? A cause des pêcheurs, une myriade de petits pêcheurs, la plupart du temps seuls sur une petite pirogue à balancier et qui sont à l'arrêt pour la palangre ou à moteur à la traîne. Toute la journée, cette population flottante nous a fait des bonjours de la main, le visage animé de larges sourires et s'est rangée sur notre passage. Mais il en suffit d'un cette nuit qui aura sa lampe éteinte et qui somnolera la ligne à la main pour que son sourire figé de philippin le reste bel et bien... Bien nous en a pris: cette surveillance accrue nous a permis d'éviter bien du monde, sauf une espèce de petit radeau de fortune de la taille d'une roue arrière de tracteur qui pourtant avait une lampe posée au fond mais que nous n'avons découvert qu'à la sortie de nos deux coques qui l'ont enjambé....sans casse. Reprise des quarts sauf Mireille qui nous trimbale une espèce d'angine assez forte depuis quelques heures , angine qui a succédé à la mienne, soignée hyper rapidement. En effet, nous sommes en quasi permanence en sueur étant donné le degré d'humidité et notre peau humide ressent peu les changements d'air et les petits vents traitres, de jour comme durant nos quarts de nuit. 4h00: je suis, en fin de mon quart, devant CEBU, ville illuminée de 3 millions d'habitants, réelle capitale historique des Philippines qui compte 98 millions d'âmes dont 5% de musulmans, 1.5% de bouddhistes, 6% de protestants et 86% de catholiques d'une ferveur incroyable héritée de la colonisation espagnole. Ici, le rôle de l'église à travers les différents prélats est omni-présent, notamment sur un plan politique. Pas grand chose ne se fait sans elle...
Durant 2 heures, je vais attendre que le jour se lève car je n'ai absolument aucune idée de l'endroit où je vais accoster ou jeter l'ancre; le port de Cebu est immense et le trafic intense. Donc, pendant deux heures, je vais effectuer au ralenti des ronds dans l'eau, évitant comme je le pourrais les petits pêcheurs qui ne dorment jamais. 6h00 : je me lance et repère rapidement à l'entrée nord 3 voiliers mouillés devant un yacht club. C'est là que nous installons le bateau et tentons une incursion à terre à la recherche des douanes. Un informateur nous affirme que le bureau se trouve au Pier one situé sur l'autre entrée du port et que nous devons y aller en zodiac; rien de plus facile même si cela nous fait un bout et nous voilà embarqué tous les quatre à fonds les gaz à remonter ce bras de mer compris entre 2 iles et donc deux berges hyper actives tant pour la pêche que le minerai et le transport de personnes. Une incroyable panoplie de ferries plus ou moins bien entretenues - et pour certains, c'est peu de le dire...- nous croise ou embraquent des centaines de gens. Le Pier 1 est très loin et il nous faut une bonne demie heure avec notre 15 cv rapides pour passer sous les deux ponts gigantestques et rejoindre le Pier 1 où un non moins charmant Philippin souriant nous envoie au Pier 6 ...que nous n'aborderons même pas étant donnée l'a quasi improbabilité que ce soit le bon. Bref, une autre demie-heure plus tard pour revenir au bateau et nous redescendons à terre tenter de trouver un philippin peut être moins souriant mais un peu plus efficace; il nous en aura fallu successivement 3 dont une toujours chamante dame pour nous confirmer que c'était en fait elle qui état chargée d'appeler les autorités à partir de son petit bureau du yacht club...
Bien que cela soit interdit, je décide de sortir en ville et de trouver de l'argent philippin au plus vite car le jeu des taxes devrait reprendre de plus belle... Nous laissons Mireille en otage et partons à trois affronter la ville... impressionnante dès le premier carrefour par son trafic intense et les gardes en uniforme tirés à quatre épingles et armés comme en temps de guerre: le moindre vigile devant un hôtel possède au moins un colt à la ceinture et un fusil à pompe à la main. 3 banques et 50 fusils plus tard, nous trouvons un distributeur qui accepte notre carte de crédit et revenons darre darre vers la marina, équipés de pesos comme un premier ministre. En arrivant, nous retrouvons Mireille en présence de Max et Suzan, deux vieux amis de Nouvelle Calédonie installés à Cebu depuis maintenant 4 ans. Max Diot était Consul Honoraire à Nouméa ayant épousé il y a maintenant 23 ans Susan, une vraie Philippine de Cebu. Max est l'ami qui avait accepté de m'associer à lui au sein de son agence immobilière à Nouméa, il y a maintenant plus d'une quinzaine d'années. J'ai beaucoup d'estime pour ce très prochain octogénaire à la forme olympique qui nous invite pour le soir même à venir les visiter. L'agent de la mise en quarantaine vient d'arriver et en échange de 2500 pesos (40 euros) nous délivre son tampon sans visiter le bateau. Mireille s'est retenue de tousser durant ces 20 minutes de rencontre et pandant qu'allègrement, le "captain" que je suis remplissait le document attestant que personne n'était malade à bord. Malade à bord? Si nous ne l'étions plus vraiment, la rechute ne devrait pas tarder: dès le lever du jour sur l'eau, cette impressionnnate pollution de la ville au réveil doublée d'une puanteur du fil de l'eau devrait bientôt avoir raison de nos anti-corps. Quel contraste: chaque personne veille à sa tenue vestimentaire, reste d'une indéfectible correction et d'un grand respect des autres mais si peu pour sa nature...
Jade et Jonathane sont partis visiter la ville proche. Il ne s'agit pas véritablement de Cebu qui se situe de l'autre côté du pont mais de l'ile de "Cartran" qui comporte notamment l'aéroport et les silos de l'agglomération.
Mireille et moi resterons jusqu'à 14 heures pour attendre l'officier des douanes et sa taxe à 8000 pesos. Toujours pas de visite du bateau mais il accepte de revenir le soir même nous déposer notre reçu et autre documents que nous n'aurons qu'à récupérer au Yacht Club. Retrouvant nos enfants en ville, nous hêlons un taxi (ou plutôt nous n'avons qu'à dire "yes" pour qu'un des milliards de taxis locaux s'arrête) qui nous conduit au dernier service , celui de l'immigration. 30 minutes de trajet dans les embouteillages, 140 pesos (eh oui: un peu plus de 2 euros seulement...) plus loin, attention: le show va commencer... Bienvenue dans l'antre de l'immigration!
Bureau de l'immigration: là où sont délivrés aux étrangers les permis de séjours et renouvellements de séjours. Les Philippines étant un endroit réputé où il fait bon vivre, où les femmes sont faciles, où le tourisme sexuel est actif et encore trop présent chez les enfants malgré les efforts politiques et où le coût de la vie est si bas que .... la salle d'accueil est en permanence pleine à craquer et la file d'attente longue...Nous sommes prêts! Accueil devant le bâtiment où deux fonctionnaires heureux de leurs pouvoir se tiennent assis de façon débonnaire devant une grande affiche imposant une tenue vestimentaire avec chaussures fermées et pantalons obligatoires! Dans un pays de shorts et de claquettes... Voilà donc la raison de la présence des 4 revendeurs qui essayaient de nous louer des vieux pantalons de survêtements juste à l'entrée... Imperturbables et visiblement habitués à la scène, les deux gardes refusent amusés et sûrs de leurs pouvoirs notre accès au batiment climatisé. Je tente bien évidemment pour la forme un petit palabre expliquant que mon short était un short habillé et les sandales fermées quant vint à passer un responsable en uniforme mais beaucoup plus âgé que le jeune garde interpelle comme pour lui demander un coup de mains pour nous virer. Contre toutes attentes, et sans arrêter son chemin, ledit chef nous fait signe de le suivre d'un premier geste de la main suivi d'un second adressé à ses sbires où les quatre doigts joints retrouvent à plusieurs reprises le pouce. En clair, ils doivent fermer "leurs claquets" les vexants à un point facilement imaginable. Sur la même lancée, il nous demande de le suivre; nous traversons la grande salle d'attente où assiste, médusée, une foule de braves demandeurs d'asiles à notre entrée triomphale en shorts-claquettes-sandales; pour nous, ce sera l'étage, ce sera une entrée via une porte de service dans un bureau où travaillent deux secétaires visiblement peu habituées à voir du monde pour atterrir dans un bureau encore plus exigü plein de dossiers à gauche et LE GRAND CHEF en face. Très simplement, il nous reçoit, nous faisant ainsi un honneur dont nous ne comprenons pas la teneur et que nous n'avions jamais réclamé... Derrière lui trône le coran; juste en dessous, une photographie de sa femme et lui devant un lieu saint et sur son bureau son nom arabe, sa fonction et le fameux "el Hadj", titré "le sage" . Ayant séjourné plusieurs années en pays arabe, je connais les impératifs pour obtenir ce titre et ce gars là doit être un pur et dur... Raison de plus pour être méfiants mais nous ne sommes arrivés que depuis 2 minutes devant le bâtiement et tout s'est enchaîné à une vitese incroyable. El Hadj fait asseoir les enfants sur deux chaises destinées à porter initialement des dossiers et nous voilà tous les 5 assis dans tous le sens de la pièce à vivre un nouveau grand moment de notre voyage:
Voyant que nous n'avons pas de copies de nos documents, il nous demande un peu de monnaie pour aller lui-même effectuer nos copies dans le bureau d'à côté, alors que ce simple oubli doit assurément renvoyer le quidam moyen à une seconde visite, pour peu que son inéductable tenue vestimentaire initiale ne l'ai déjà pas fait revenir auparavant. Restés seuls deux minutes tous les quatre, nous gloussons notre étonnement quand très rapidement, le hadj veut ouvrir l'un des tiroirs de son bureau mais se rend compte qu'il a oublié la clef chez lui. Il soulève son bureau et commence à essayer de bricoler un improbable crochet pour forcer sa serrure. Il est 16 heures: il n'a donc pas encore ouvert ses tiroirs de la journée... Il accepte que je lui donne un coup de mains et me voilà en short à genou avec le hadj à essayer de lui exploser sa serrure, tout cela pour qu'il sorte le tampon pour nos passeports. Nous n'allions pas échouer à quelques encablures du but et j'y ai mis un maximum de volonté. Ceux qui connaissent ma douceur doivent imaginer que le p... de tiroir devait être costaud pour qu'il résite quand même... Mes efforts montant en crescendo, je ne peux m'empêcher de jeter un oeil à mes compagnons, pliés de rire et pouvant difficilement se retenir quand je demande à mi-voix à Jade de ne pas se retourner car une brave souris se promène allègrement sur les dossiers à moins de 50 cm de sa chevelure... Jonathane lui n'est pas sûr que ce soit la même mais c'est entre ses jambes qu'elle réapparaitra qelques secondes plus tard... La situation est ubuesque, digne d'une comédie de boulevard mais tous les ingrédients y sont: le Hadj, les touristes en claquettes, le coran, les souris.... Impossible d'ouvrir ses tiroirs donc pas de tampons. Il nous propose donc de lui déposer 3500 pesos et de revenir le soir vers 20h30 chercher nos passeports tamponnés car c'est l'heure à laquelle il va chercher son fils à l'université. Il est vrai que les écoles étant surchargées, les élèves suivent nécessairement parfois un roulement d'horaires partageant la journée en tiers; la même chaise peut servir à 3 étudiants suivant le même programme 3 fois la même journée ou partie de la nuit. Seules deux petites périodes de vacances scolaires rythment leur vie, à Nöel et Pâques. Ici tout le monde est si content de s'instruire que la contestation est inexistante...
Revenons au hadj; la voilà donc l'arnaque: effectivement, 3500 pesos soutirés sans doute directement pour lui et le chef des gardes alors que d'après les guides, cela est gratuit pour les français. Mais cela, de toutes façons, nous y sommes tellement préparés dans ce type de pays que nous ne sommes que très guère surpris et avons de toutes façons intérêts à payer sans broncher car il nous faudra venir rechercher une prolongation dans trois semaines; nous qui souhaitons rester aux Philippines au moins un mois et demi. Il nous demande de revenir le voir personnellement pour la prorogation....Tu parles !!! Maintenant, aurons nous ce soir à 20h30 nos passeports tamponnés ...cela est le plus important. Eh oui, au retour de notre soirée chez Max, le hadj junior d'une vingtaine d'année nous attendra devant le bâtiment administratif, appellera son père qui ira dans sa voiture personnelle nous chercher les 4 passeports. Fin du show...
La villa de Max (NC 54 pour les initiés) et Susan est magnifique! Située sur les hauteurs de Cebu au sein d'un village fermé par des murs en pleine ville, il nous a suffit de montrer patte blanche en taxi aux deux cerbères de service (armés jusqu'aux dents, cela va sans dire...) pour que quelques rues plus loin, nous découvrions leur nouvelle vie: une vie de château... tout est très grand sur 3 niveaux sauf le terrain d'une surface raisonnable en pleine ville. Au sous sol immensément haut de plafond , piscine en plein air à côté des bains jets d'eau surplombé d'un magnifique bar et aux étages des pièces, deux grandes cuisines, et une chambre d'une taille qu'il ne m'a jamais été donnée de voir. Tout un étage! Nos hôtes seront adorables nous faisant ainsi découvrir une villa philippine, une famille philippine, une cuisine philippine allant des succulents jarrets de porcs à la glace igname toute mauve, après un cocktail maison aux mangues de Cebu réputées les meilleures du monde...et c'est certainement vrai!
Ce soir, nous passerons une bonne nuit à bord devant quelques bidonvilles sur pilotis un peu bruyants certes mais avec dans l'idée un appareillage matinal dans quelques heures vers Carmen Bay, lieu où nous avons réservé un emplacement de chantier pour quelques travaux sur le bateau. Après avoir récupéré les documents des douanes au bureau du Yacht club, nous arriverons 3 heures plus tard à Carmen Bay, emplacement où la wi-fi internet nous est promise et où nous pourrons, enfin on l'espère, animer ce présent blog d'un stock de photos qui attend... qui attend...
Ajouter un commentaire
Commentaires
1 Monique et Jean Le 23/01/2013
photos impressionnantes ! bravo les marins - gros bisous à vous quatre.
2 ouzounian Le 20/01/2013
bonne continuation - attendons la suite avec impatience
bisous à tous les 4. P. et M.
3 Trem Le 20/01/2013
Je pense qu'il va falloir trouver un éditeur. Une aventure pareille ça ne s'invente pas. Je vois même un film derrière ça : le pirate des caraïbes n'a qu'à bien se tenir! C'est toujours un plaisir de lire vos aventures, j'en redemande!
A très vite
Eric
4 annie et jacques Le 18/01/2013
nous pensons bien à vous et j'ai bien imaginé jérome dans le bureau en train de demolir le tiroir!! à bientôt les amis.plein de gros bisous à tous
5 ALINE Le 15/01/2013